La Nuit Unique. à Aurillac. photo Raynaud de Lage
Le goût de la critique est souvent opposé à celui du public.
Pour Avatar 2, c’est particulièrement évident. En 3 semaines, près de 9 millions d’entrées; la production de 250 millions de dollars quasiment remboursée.
Mais pour Télérama, le Monde, le Point etc. le film frise la médiocrité.
Et moi je suis de l’avis de la critique.
3 H 16 d’ennui, que des effets spéciaux incroyables !
Mais ça remplit ça remplit, tout le monde s’y précipite, et j’évite de donner mon avis de peur de passer pour l’intello élitaire.
Pendant ce temps là aux Bis de Nantes, c’est le désespoir, on dénonce la surproduction d’oeuvres, et la pénurie de diffusion. Ça crée ça crée, mais ça joue pas. Ça joue pas, parce que le fossé se creuse, entre des jeunes qui mettent 80 € sur un festival de musique ou une paire de baskets, mais pas le moindre centime sur le théâtre.
Faut -il demander au théâtre de vendre son âme?
A l’Unité, nous donnons trois réponses :
a) Le point G du public. il s’agissait de trouver l’endroit précis où nous pourrions rencontrer le public populaire d’Audincourt sans être pour le moins démagogue. Le Kapouchnik a été notre réponse. Succès continu depuis vingt ans.
b) S’adresser à la ville toute entière. C’est le concept du Carnaval des Ténèbres de St Quentin en Yvelines ou du Réveillon des Boulons de Montbéliard. Une grande fête qui mêle les réalisations des habitants et des invitations de professionnels de haut niveau.
Rituel festif, où le grandiose et la beauté se mêlent harmonieusement
c) La poésie, l’intime. On touche peu de monde, mais profondément : les chambres d’amour, la Nuit Unique, une Saison en Enfer.
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