J’ai un certain nombre de citations qui sont mes balises, mes repères, mes valeurs. Exemple cette maxime de Jean Genêt : le théâtre doit être une déflagration si forte que par ses prolongements elle réveille le monde des morts.
J’aime donc le théâtre ravageur, décoiffant, pimenté, déjanté, excessif, dionysiaque, hors normes.
Hier soir à 22 H 02, final du Kapouchnik 164, une scène d’une folie incommensurable, d’une dinguerie monumentale, d’une fantaisie et d’une cocasserie à faire trembler la terre.
Le sujet n’avait aucune importance, c’était le traitement qui comptait, on passait toutes les lignes rouges et les frontières de la bienséance. À la violence du monde, nous répondions par une tableau délirant et absurde, dérisoire, frôlant le mauvais goût, mais salvateur au possible.
Le monde est “trop”, notre réponse théâtrale fut donc excessive, démesurée, quasiment allégorique.
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