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Billet du 23 février 2025. Un choc au Grand Palais


Déjà qu’une pièce de théâtre cela ne se raconte pas, un film non plus, alors une exposition d’art contemporain, ce n’est même pas la peine. Ni aucune photo, ni aucun film ne seraient capables de rendre compte  de the “soul trembles” de Chiharu Shiota.

C’est au Grand Palais, je ne voudrais pas vous faire envie, c’est complet jusqu’à la fin le 19 mars. Par bonheur Edith avait encore son coupe- fil du ministère de la Culture. Ouf…

Je n’aime pas grand chose en Art contemporain, je ne suis pas du genre à être ému par une oeuvre, mais je ne le dis pas de peur d’être taxé de réactionnaire.

Pourtant pendant neuf ans j’ai dirigé avec Hervée de Lafond au sein de la scène nationale de Montbéliard, le centre d’Art et de Plaisanterie, une galerie des extravagances.

Nous étions inspirés par Jean Digne directeur de l’Institut Français de Naples, le Grenoble. Ce n’étaient pas des expositions mais un foisonnement d’oeuvres dans tous les coins.

Son Institut face à la baie de Naples regorgeait de vie.

Alors nous nous amusions n’étant pas experts, et nous avions notre style loin de la froideur des centres d’art contemporain.

Ben, Boltanski, Spoerri,Charlier, Jephan de Villiers, Marc Aurèle, Serge Kantorowicz Messagier et des dizaines que j’ai oubliés.

Je disais : chez nous les oeuvres ne s’ennuient jamais elles regardent les gens.

J’entre dans l’exposition, 7 gigantesques installations, je n’ai pas besoin de lire les cartels et les déclarations d’intention, je n’ai pas besoin d’avoir suivi les cours de l’école du Louvre, je suis dedans.



Toujours le même débat, celui de l’initiation à l’Art.

Je me souviens de la Sorbonne, un professeur savant nous commentait la Peste de Camus.  C’était ridicule. il y a des oeuvres qui n’ont pas besoin d’être expliquées, elles sont un supplément d’oxygène directement sans filtre aucun.



Shiaru Chiotta me renverse, me fascine. Elle me raconte le monde en raccourci.

Elle me donne des ailes.

On n’est pas devant une oeuvre, on est dedans.










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