Le col de Salîdes au dessus de Sext
Terre affective, cinquante ans de vacances et de souvenirs et d’amour et de paysages aériens, de marches, d’allégresse, d’alligot, de saucisses paysannes, d’espace étoilé.
Et ma soeur Annie qui l'aimait tant. On a éparpillé ses cendres sur le pic de l’amitié.
et Marie Louise la fermière avenante chez qui on prenait le lait qui avait mon âge et qui est déjà partie.
Et tous ceux du village de Vareilles, qu’on a vu mourir, les enfants , les neveux, il y a des attaches secrètes et solides .
On peut être amoureux d’une terre aride et vide d’habitants.
Une terre qui parle.
Comme disait Maggy une vieille lozérienne : la Lozère ça se mérite.
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