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KAPOUCHNIK 47

13 septembre 2008

Ce soir le 47 ème Kapouchnik, sixième saison. Au moins l’actualité ce n’est pas comme le pétrole,c’est une source qui ne se tarit pas, mais pourtant, nous sommes douloureusement déçus par notre président de la république. Il a été pour nous une source d’inspiration non négligeable. Mais à la demande des français, il incarne maintenant la fonction avec solennité. Notre pauvre Eric Prévost est en train de perdre son rôle.

JL



Oh là là, on ne sort pratiquement aucune publicité, et ce 13 septembre, c'est plein. Nous sortons de trois semaines de stage avec la Formation Avancée itinérante des arts de la rue. Nous avons travaillé "le personnage". Alors c'est bizarre. Les règles sont bizarres, parfois on en a marre du "mal mais vite". Nous avons les mêmes problèmes que les quotidiens, que les journaux télévisés, cela manque de profondeur. Et puis aussi il faut compléter la lecture de la presse par "regarder la télé" car les images de la télé, cela aide pour jouer les personnages, les imiter etc.


18 comédiens.


Christophe Allwright,

Fred Duperray,

Flora Mercier (nouvelle)

Michaël Sanchez (Faiar).

David Domgjoni,

Audrey Donzelot,

Clément Dreyfus,

Youssri El Yaakoubi,

Catherine Fornal,

Marjorie Heinrich,


Sylvain Hindié,

Julie Jouvenot,

Hervée de Lafond,

Jacques Livchine,

Sylvie Lalaude,

Michèle Lautrey,

Gaetan Noussoglo,

Eric Prévost.




Recette : 1300 €

Durée : 2 H pour seize sujets.

Préparation : Très laborieuse. On croit qu'on n'y arrivera jamais. On a acheté pour 50 € de journaux divers, et on ne trouve rien. L'actualité est mince. Et puis, on n'a pas envie de faire pareil, toujours les mêmes constructions etc. Va falloir faire une remue-méninges pour ne pas s'appuyer uniquement sur des ficelles.


Si je fais la statistique, on a 7 sujets faibles théâtralement, pas d'images, pas d'axe, pas de décalage. 7, c'est beaucoup, 40%. .

Nous avons même un sujet trop faible, et inepte, et qui n'en finit pas : Le fichier Edwige. Christophe Allwright s'étale, mais ne le sent pas.

Heureusement nous sommes sauvés par quelques magifiques éclaircies : L'astéroïde énigmatique, et le touriste dévalisé en Pologne. Catherine Fornal et très en forme et nous fait des personnages magnifiques. Elle reprend un ancien costume réalisé par Michèle Lautrey.





La petite ville australienne cherche femmes moches prend une belle dimension grâce à une belle inventivité au niveau des costumes.





Sur l'Afghanistan, on s'arrache aux gags, c'est signifiant, cela raconte quelque chose d'important sur des habitants qui d'après Paris Match préfèrent encore les talibans aux armées de l'Otan, qui bombardent à l'aveugle. Hervée rajoute un fond de musique dramatique, les acteurs n'en rajoutent pas dans le pathos.





Toute la presse ne parle que du pape, mais nous n'avons pas trop d'axe fort, à part la réception de l'Elysées qui ressemblait au festival de Cannes.


47 Bis. Fête de l'Humanité. 14 septembre 2008


Nous sommes invités par Charles Silvestre, j'ai cédé sentimentalement. Nous remplissons un boxer, arrivons cinq minute avant de jouer, reprenons six sketches.

Conditions abominables, tente de 100 mètres sur 100 mètres. Scène de 20 mètres d'ouverture. Bruit ambiant énorme. jeu avec micro. Défi impossible. Une soixantaine de personnes dont Melly Puaux subissent avec gentillesse cet erzatz de Kapouchnik. A chaque fois on se dit que le Kapouchnik ne s'exporte pas, mais voilà

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