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Billet du 14 avril 2024, les Jeux Olympiques


Ce funambule n'est pas au programme de la cérémonie du 26 juillet 2024


Excuses pour ce billet, je me suis laissé avoir par une fake news, je ne crois pas du tout que Thomas Jolly ait démissionné.


Il y a les pro -JO et les anti JO.

Quoiqu’on en dise les sociétés ont besoin de rituels et de désordres, et font souvent appel à des artistes pour leurs cérémonies d’ouverture.

Thomas Jolly, à qui on avait confié ce bazar était l’homme de la situation avec son imagination baroque.

Au menu 6500 projecteurs robotisés, des confettis hydrosolubles lâchés par des drones disco,  des statues d’athlètes jaillies du fond de la Seine, des rideaux de pluie, des dragons en carton, des lasers etc.

Terminé le rêve, les finances n’ont pas suivi.

Thomas Jolly démissionne en pestant :  j’avais juste les moyens d’illuminer les  7 anneaux olympiques

On remplace Thomas Jolly par Marie José Malis ex -directrice du théâtre de la Commune d’Aubervilliers.

Plus de clinquant du tout,  plus de lumière, juste une charrette de fortune et des comédiens murmurant des vers d’Hypérion d’après Holderlin, pas de laser, pas de lumières ajoutées, on laisse les étoiles  pour seul rêve.

Nul doute que des mesures de sécurité drastiques empêchent un peu l’expression des artistes d’espace public.

Le vrai metteur en scène du 26 juillet 2024 s’appellera Darmanin.

On se met à rêver de la Suisse qui dans ses grands carnavals fait confiance à la sagesse des citoyens. Pas de forces de l’ordre, pas de barriérage, pas de fouilles.





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