Les émissions politiques se succèdent. Les mêmes encombrent les plateaux, des soi-disant spécialistes ayant fait Sciences-Po il y a vingt ans. Désolante médiocrité.
Pourquoi ne demanderait-on pas leur avis aux artistes ?
Je tanne depuis des années Laure Adler pour que l’on parle une fois de l’autre théâtre, l’immense théâtre de rue, mais elle ne répond jamais, ce sont toujours les mêmes à qui elle donne la parole.
Je ne prétends pas être spécialiste de la politique, mais je peux dire que le théâtre permet souvent de voir un peu clair dans le marigot des crocodiles.
Si je suis invité, rêvons un peu, je dirai d’abord qu’il est temps d’interdire aux milliardaires Bolloré ou Bernard Arnaud de posséder les médias.
Je continuerai en expliquant que la constitution de la Cinquième République, c’était du cousu- main pour le général de Gaulle. Le costume est largement trop grand pour un jeune président, hargneux, arrogant, ambitieux et prétentieux, style : Poutine je vais te faire la leçon !
L’obsession de ce jeune homme, c’est de montrer que c’est lui le chef. Lui tout seul. Avec cette sombre réforme de la retraite, le but est symbolique, un bras de fer avec les syndicats et le peuple de manifestants, et juste leur dire : le chef c’est moi.
Alors moi petit chroniqueur amateur, je me risque à prédire la suite des événements.
Il va faire monter la violence, réprimer, encourager discrètement les casseurs. Personne ne peut nous faire croire que l’on ne peut pas empêcher les black- blocs d’agir.
Peu à peu la France de nos provinces et du troisième âge va prendre peur avec le soutien des chaines d’infos, et là il sera temps de dissoudre cette assemblée sans majorité.
Voilà, c’est ma prédiction du 29 mars 2023.
Montée des violences, dissolution, retour d’un centre droit majoritaire. Le chef, c'est moi !