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Billet du 7 avril 2024 : confiance





A qui me louer  ? quelle bête faut il adorer ? Quelle sainte image  attaque t-on ? (Rimbaud)


Toujours est- il que j’ai clairement entendu le premier Ministre dire à la cérémonie d’ouverture de Capitale française de la Culture : il n’y aura pas de diminution du budget de la culture, je vous le promets.

Et le 6 avril  2024 le journal le Monde annonce que le couperet est tombé. 204 millions. Bon, 6 millions en moins pour l’Opéra etc.

Sachant qu’en un jour l’Opéra claque 500 000 €, ce ne sera qu’un petit coup de griffe et connaissant le public de l’Opéra, il n’y a pas à pleurer.

Mais c’est sur le principe, il serait important de faire confiance à nos dirigeants, et on ne le peut pas. J’entends encore Bruno Lemaire, en février 2022, au début de l’attaque russe en Ukraine : nous allons leur infliger de telles sanctions économiques qu’ils ne seront pas capables de mener cette guerre.

Deux ans après, la Russie est en pleine forme, avec de la croissance etc.

Donc on nous explique qu’il faut réduire une dette de 3000 milliards d’Euros, mais une des économies les plus florissantes du monde les USA a une dette de 31 400 milliards.

Les économistes se succèdent sur les plateaux de télévision : rien de grave.  Nous c’est 5,7 % du PIB , les USA c’est 123 % .

N’empêche que cette opacité totale fait le jeu des populistes de l’Europe toute entière. Car les peuples attendent de leurs dirigeants  des décisions compréhensibles et pas des mensonges continuels.

On décide de faire 20 milliards d’économie, très bien, sage décision.

Tandis que les entreprises du CAC 40 font des bénéfices exorbitants, Attal au visage d’ange s’en prend à l’assistance chômage.

J’aurais voulu lui dire puisqu’il était présent physiquement ce 16 mars : pourquoi ne pas taxer les bénéfices ou les fortunes indécentes de nos milliardaires ?

Ah tout de même, Raphaël Glucksmann socialiste s’exprime enfin pour un prélèvement sur les Ultra -riches. D’un seul coup, il gagne 3% dans les sondages.

Notre compagnie avait à la suite d’une résidence avec les habitants du quartier d’Etouvie d’Amiens mis au point un parlement de rue.

Le peuple écrivait ses propres lois.

On faisait revivre la commune de Paris, et tous ces gens d’origine modeste écrivaient des lois fantastiques.

Et moi j’envoyais systématiquement les lois récoltées au premier Ministre de l’époque Vals qui n’en avait cure.

J’ai rangé quelque part plus de 700 lois, puis est arrivé le grand débat et personne n’a jamais su et classé ce qui avait été écrit dans ces cahiers de doléance.

Dernière nouvelle : Attal serait assez favorable à une taxation de certaines rentes, mais il a été assez vite recadré par le Président de la République.

Moi je crois encore qu’il faut se mêler de ce qui ne nous regarde pas.




  






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